What is the day today ? Today is the « Abracadabra » day ! The day où on doit réaliser trois recettes pour rattraper notre retard pour le blog. Parce que là on n’a rien, nada, que dalle, le vide sidéral, le néant… Riiiien d’avance ! D’habitude on ne fait pas les recettes la veille de leur publication. Non, on en a toujours un peu sous le coude. Parce que, qui dit réalisation d’un plat ou d’un dessert pour le blog, dit un minimum d’anticipation : Réfléchir à une recette, faire les courses, les monter au 7e sans ascenseur – oui, pas d’ascenseur, une minuscule cuisine (voir post précédent), mais un atelier d’artiste ! Ouf, vous avez flippé. Vous étiez déjà en train de vous demander dans quel gourbi parisien on habitait, ah ah ! – donc, faire les courses, faire la recette, faire le stylisme, faire la photo et enfin manger froid L. Mais là, la feignasserie nous a engluées. « Je chill, tu chill, nous chillons »*… On a cru que le temps allait s’écouler comme les minutes RATP. On vous annonce deux minutes d’attente, qui deviennent cinq, puis de nouveau deux. En fait quatre sont passées quand le métro arrive. Un temps modulable, à rallonge. Et puis non, en fait, le temps est une comète sournoise qui catapulte Noël juste après la Toussaint. La machine à remonter le temps s’est détraquée, (ben oui, c’est jamais de notre faute), et là on est, comme qui dirait, un peu dans le pétrin. Résultat, c’est la réunion salée de la soupe à la grimace (on est dans le caca), de la tête dans le potage (en brasse coulée), et de la course à l’échalote, (faut vraiment qu’on s’y mette). On pourrait vous faire une soupe à l’oignon, tiens ! Ah ben non la priorité c’est un dessert… Course effrénée pour rattraper notre retard, grosse pression et grosse suée… Ah ben, encore non, on a toujours un peu les pieds coller au sol ! Faut pas pousser mémé dans les orties, même si c’est en soupe. On a déjà assez filé la métaphore ! Alors, BIM, résultat, on a fait cette recette simplissime de tarte aux pommes. Mais délicieuse, hein, n’allez pas vous imaginer des trucs genre elles ont fait ça à la va-vite, elles ont dû oublier la moitié des ingrédients. NAN ! Simplissime et délicieuse et des explications complètes alors, pâtissez, « chillez », et dévorez

*Anglicisme qui vient du verbe to chill : Se détendre.

Pour une tarte
Préparation et cuisson 45 minutes
3 ou 4 grosses pommes bio, lavées, coupées en 2 et évidées en fonction de votre moule
100g de beurre
8 feuilles de pâte filo rondes ou rectangulaire en fonction de votre moule
1 à 2 cuillères à soupe de sucre glace

Préparation
Préchauffer le four à 190°.
Lavez et coupez vos pommes en deux sans oublier d’enlever le trognon. Faites fondre 50g de beurre. Dans une grande poêle antiadhésive, et placez-y vos moitiés de pomme côté chair vers le fond. Laissez les cuire, à feu doux, une dizaine de minutes sans les toucher. Pendant ce temps, Coupez les feuilles de filo à la taille de votre moule, mais suffisamment grandes pour qu’elles dépassent des bords de celui-ci. Faites fondre les 50 g de beurre restant et, à l’aide d’un pinceau de cuisine, beurrez une première feuille de filo, puis saupoudrez-la légèrement de sucre glace. Recommencez avec chacune des feuilles en les plaçant l’une sur l’autre, au fur et à mesure. Vous devez obtenir 8 couches superposées de pâte filo beurrée/sucrée. Placez le tout dans votre moule préalablement beurré et fariné. Enlevez vos pommes du feu. Préservez le jus. Coupez vos pommes de façon à garder leur forme et disposez-les sur votre pâte. Badigeonnez-les de leur jus de cuisson et mettez au four pour environ 30 minutes. Dévorez !

Réalisation et photos  : Sandrine et Muriel Zakri
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